Offices de commissaires-priseurs judiciaires et Sociétés de ventes volontaires de meubles aux enchères publiques
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entreprises
- 2918
salariés
Offices de commissaires-priseurs judiciaires et Sociétés de ventes volontaires de meubles aux enchères publiques
Renforcement du tissu entrepreneurial
Par rapport à 2008, le stock d’entreprises a fortement augmenté. En revanche, selon les données disponibles, le stock d’établissements tend à décroître. Un mouvement de fusion des entreprises est à l’oeuvre et leurs implantations géographiques sont moins nombreuses. Le tissu entrepreneurial devient moins dense.
Par rapport à 2008, la branche enregistre une baisse des effectifs jusqu’en 2016 (-582 salariés). Cette tendance semble confirmée par les prévisions pour 2017, 2018 et 2019.
Depuis 2008, la branche est caractérisée par un renforcement de la part des entreprises d’un à deux salariés (+5,0 points) et de celles de plus de 20 salariés (+1,0 points). Ces progressions se font au détriment des entreprises de 3 à 1 salariés (-6,1 points).
Plus de la moitié des entreprises génère un à cinq emplois en équivalent temps plein (ETP). Par rapport au tissu entrepreneurial du secteur, les structures comptant moins de six salariés tendent à être sous-représentées (-10,6 points). En revanche, les entreprises de plus de 6 emplois ETP sont surreprésentées.
Prépondérance des entreprises sur trois régions
La concentration territoriale des entreprises de la branche varie fortement d’une région à l’autre.
Les trois régions regroupant le plus d’entreprises employeuses sont : l’Île-de-France (31,2 %), l’Auvergne-Rhône-Alpes (11 %) et la Provence-Alpes-Côte d’Azur (8,8%). A l’opposé, la Corse n’en accueille aucune.
Plus de la moitié des effectifs sont présents dans trois régions :
- L'Île-de-France rassemble 47,1% des salariés de la branche et son poids est plus important que pour l’ensemble du secteur (38,1 %).
- La région Auvergne-Rhône-Alpes est la seconde région pour l’emploi de la branche (8,0%).
- Les Hauts-de-France occupe la troisième place en nombre de salariés (6,9%).
Ces trois régions regroupent 62,0 % des salariés de la branche.
Emplois faiblement masculins
Les emplois de la branche sont majoritairement féminins : 57,4 % des salariés sont des femmes. Cette proportion est inférieure à la moyenne du secteur (78,7%).
Salariés jeunes et employés
La proportion des salariés âgés de moins de 35 ans est la plus importante. Les salariés âgés de 50 ans et plus représentent moins du quart des actifs. Au regard des évolutions constatées jusqu’en 2016 et des prévisions statistiques, la pyramide des âges enregistre une tendance au rajeunissement :
- les moins de 35 ans voient leur poids relatif s’accroître de 3,2 points ;
- la tranche d’âge intermédiaire s’affaiblit (-2,7 points) ;
- le poids des seniors s’atténue (-1,4 points).
Prépondérance des employés
- Les cadres sont faiblement représentés : 19,5 % contre 23,3 % pour le secteur.
- La proportion de professions intermédiaires est également faible (6,3 %) et est inférieure à la part observée pour l'ensemble du secteur (9,5 %).
- Le taux d’employés est important mais inférieur à celui du secteur (63,5 % contre 65,7 %).
- Les ouvriers sont peu nombreux, il s’agit essentiellement des garçons de salle, des magasiniers et du personnel d’entretien.
Taux d'accès modeste à la formation
Au sein de la branche, c’est majoritairement par le plan de formation que les salariés enrichissent leurs compétences. Néanmoins, par rapport au secteur, le taux d’accès à ce dispositif est plus faible. Le entreprises ayant mobilisé au moins un des dispositifs de formation utilisent plus souvent le plan de formation que l’ensemble du secteur.
Pour les salariés de la branche, le renforcement des compétences s’effectue principalement par des formations débouchant sur une attestation de présence (stages et assimilés). À l’exception des Certificats de compétences, les autres sanctions sont plus marginales.
